« La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »
Londres, une ville magnifique. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans cette ville. Elle m'a apporté tout ce dont j'ai rêvé: la liberté. Je pouvais faire ce que je voulais, j'ai bien rattrapé le temps. Bien sûr qu'au début ça m'a fait tout drôle de me retrouver d'un coup toute seule. Les cauchemars n'arrêtent pas mais mes terreurs nocturnes, c'est déjà mieux que rien.
J'entrais cette année en fac de sociologie. J'avais un an de retard, j'ai redoublé le cp, ne demandez pas pourquoi, j'ai donné assez d'élément. La fac me plaisait bien. Même si j'ai été seule un long moment, j'ai rencontré la fille qui devint ma meilleure amie. Charlie était tout simplement la fille dont j'avais besoin, la soeur que je n'ai jamais eu. Cette année j'ai fais également une rencontre dès plus importante... Si vous venez d'Angleterre, vous connaissez tous le docteur Parker, célèbre théoricien sur le comportement humain. J'ai fais sa rencontre par hasard, en réalité, j'étais dans la bibliothèque après sa fermeture, il me surprit. La rencontre fut froide, un échange de main après de courtes présentations et qu'il me foute dehors. Je l'ai eu le lendemain en professeur sur le comportement humain. J'étais totalement fascinée comme jamais je l'ai été.
« À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur, certains rentrent chez eux, certains racontent des mensonges pour s’en sortir, d’autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes, six milliards d’âmes, et parfois, il ne vous en faut qu'une seule... »
En cours, c'était la guerre. Lorsque je levais la main, je n'étais jamais interrogée même lorsque j'étais la seule à le faire et bien sûr, quand ce n'était pas le cas, il m'interrogeait. J'avais décidé d'aller le voir en fin de cours afin de lui demander mais quel était son problème ! Et que si c'était à cause de l'histoire de la bibliothèque qu'il savait très bien que j'y étais pour travailler. A mon grand étonnement, il s'était excusé et m'invita pour se faire pardonner. J'ai accepté, aurais-je dû réellement le faire ?
Cette simple invitation se transforma en rencart du moins pour moi, nous avions passé une excellente soirée. Je n'ai jamais eu de copain, j'étais dans un foyer où il y avait seulement des filles et au lycée, les garçons avaient peur de moi. Je ne savais pas trop quoi faire et donc, en fin de soirée, je mettais penché vers lui, pour l'embrasser. Il s'excusa encore, il ne pensait pas le rendez-vous de cette façon et il partit.
Après cet épisode, j'étais terriblement gênée et honteuse de ce qui s'était passé, je me "vengeais" comme je pouvais en contredisant tout ce qu'il disait, nous nous lancions alors dans de grands débats qu'il gagnait presque à chaque fois, presque.
J'ai décidé de me lâcher ensuite. Fini de la Lily gentille avec tout le monde, je commençais à m'imposer à la fac, construisant ma réputation à l'aide de Charlie, nous avons hérité des plus grands organisatrices de fête. C'est vrai qu'on assuré sur ce coup là. Puis un jour, lors d'une fête, un garçon, Dean m'attira dehors alors que nous étions en plein flirt. Je l'aimais bien, il était plutôt mignon, assez intelligent... Il voulait plus que de simple baiser et je pris panique quand il avait commencé à levée ma robe, je lui avais alors demandé d'arrêter, il insista et Wyatt allias professeur Parker surgit de nulle part et l'arrêta. Il me fit tout un discours comme quoi j'étais inconsciente, il était vraiment en colère et tenez-vous, à la fin, il m'embrassa. Je n'ai rien compris.
 « L’amour n’est pas l’amour s’il fane lorsqu'il se trouve que son objet s’éloigne. Quand la vie devient dure, quand les choses changent, le véritable amour reste inchangé. »
J'ai essayé de le voir le lendemain, le surlendemain. Il a été absent longtemps, très longtemps. Mes sentiments ne faisaient que de croître pour lui, je ne savais pas quoi faire, j'étais en totale détresse, était-ce à cause de moi qu'il ne revenait plus ?
Il réapparut après un mois d'absence, je voulais donc le voir après la fin des cours, il me remballa, disant qu'il n'avait pas le temps. Cependant, il vint chez moi, plus tard en soirée pour m'annoncer qu'il allait partir, enseigner dans une autre école et que tout ce qui s'était passé il le regrettait et qu'il ne fallait pas que je me fasse de faux espoirs, que je devais l'oublier.
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
L'oublier, c'est tout se dont je rêvais. Je n'arrêtais pas de penser à lui, nuit et jour, chaque seconde de chaque minute de chaque heure. C'est insoutenable. Dans cette fac tout me le rappelait constamment. J'ai donc décidé de déménagé, j'en avais les moyens après tout. Bellingham, ma nouvelle destination, il pleut sans cesse mais je continue de croire qu'après la pluie, le beau temps. Mais quand s'arrêtera cette pluie dans ma vie ?